Fini de faire joujou, il faut des résultats. Après un an d’expérimentations à la tête des Bleus, le sélectionneur Marc Lièvremont revient à la réalité, ce samedi à Marseille contre l’Argentine. Huit Toulousains seront titulaires au coup d’envoi, neuf si on ajoute le centre clermontois Benoît Baby, formé à l’école de la ville rose. Pour rassurer tout le monde, à commencer par eux-mêmes, les sélectionneurs privilégient la cohésion et donnent les clés à l’équipe qui domine le Top 14. Un vieux classique quand la France cherche toujours son style après les trop longues années Laporte.
Depuis sa nomination il y a un an, Lièvremont a testé 53 joueurs, dont plus de 25 nouveaux. Mais il n’y aura qu’un seul novice au Vélodrome : l’arrière toulousain Maxime Médard. Place à l’expérience et à la complémentarité.
Pourrir. C'est qu'une nouvelle défaite, après les deux concédées face aux Pumas en Coupe du Monde, ferait mauvais genre. Les Argentins ont gagné six des sept dernières confrontations contre les Français, souvent grâce à leur agressivité et leur vice dans les regroupements, où ils savent à merveille pourrir les ballons adverses. Cette semaine, Lièvremont a rappelé qu'en rugby, il n'est pas interdit de faire mal à l'adversaire. C'est même un des objectifs : donner des coups avant d'en boire. Les Bleus, forcément revanchards, assurent qu'ils n'en sont pas à sortir les couteaux. Mais si on leur plante des fourchettes, ils remettront le couvert avec plaisir.
Au-delà du combat, l’i