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Iles flottantes pour les Bleus

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Rugby. La France a dominé l’équipe du Pacifique samedi.
publié le 17 novembre 2008 à 6h51

Test-match. Samedi à Sochaux. France-Iles du Pacifique : 42-17 (17-12).

Lorsqu'à la 18e minute M. Owens, l'arbitre gallois, renvoya aux vestiaires l'ailier Napolioni Nalaga pour une tentative de décapitation à mains nues sur Jean-Baptiste Elissalde (1), tout le monde a compris que le match venait de s'achever avant d'avoir vraiment commencé. Pour les joueurs du Pacifique, c'était une condamnation ferme à une lourde défaite et pour les Français, la garantie d'un test pour des prunes. Car qu'ils marquent 5 essais, comme samedi à Sochaux, ou 50, ils n'en tireraient jamais le moindre enseignement.

Nerveux. Jusque-là, la France tentait de mettre en place son jeu avec la ferme intention d'user les avants adverses et de leur confisquer le ballon, mais c'étaient leurs adversaires qui s'en tiraient le mieux, enchaînant des temps de jeu un peu vains sur toute la largeur du terrain. Ils avaient même trouvé le moyen de planter deux pénalités sanctionnant la défense française un poil tendue. Comme prévu, le second match, après l'expulsion de Nalaga, n'apprit rien de bien convaincant sur la forme des Français et encore moins sur la fluidité de leur jeu. Les plaquages très haut des robustes gaillards des îles rendirent tout le monde nerveux, leur aptitude à arracher les ballons grâce aux tenailles d'acier qui leur servent de bras et leur propension à ralentir les sorties de balle au point de se faire sanctionner enlisa le match dans un épuisant faux rythme. Il fallut un cadrage débordement é