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Libération
Interview

«La vitesse des phases de jeu après les plaquages sera déterminante»

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Trois des Australiens qui jouent cette saison en France évoquent la rencontre :
publié le 22 novembre 2008 à 14h57
(mis à jour le 22 novembre 2008 à 14h57)

Toutes proportions gardées - à commencer par l’aspect économique, évidemment - le Top 14 français est un peu devenu au rugby européen ce qu’est la Premier League anglaise au football. Une Babel où convergent les pointures de toutes nationalités, notamment attirées par d’avantageux subsides. Cette saison, environ 35 % des joueurs évoluant dans l’élite hexagonale sont d’origine étrangère.

Loin, du point de vue quantitatif, derrière les Sud-Africains, les Argentins et les Néo-Zélandais, on comptabilise une douzaine d’Australiens. Trois d’entre eux, Ben Coutts, Lachlan MacKay et Brock James (lire ci-contre) ont répondu aux mêmes questions.

Quelles principales nuances avez-vous observées entre le rugby de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord ?

Ben Coutts. Il me semble que le jeu de l'hémisphère nord est plus spontanément orienté vers les avants, peut être car les pelouses sont plus souples. Cela renforce l'importance des mêlées. Mais il est possible que cette impression soit accentuée par la position que j'occupe sur le terrain.

Lachan MacKay. Je n'ai pas noté de différence fondamentale, en particulier entre le Super 14 et le Top 14. Ça joue peut-être un peu plus vite dans l'hémisphère sud ; mais les qualités physiques et techniques en France me paraissent très élevées.

Brock James. La grosse différence, ce sont les conditions climatiques. En France, comme la majeure partie de la saison se joue l'hiver et au printemps, il fait plus froid et c'est plus humide. Le championnat de France est bien plus long que le Super 14 - treize semaines