Deux ans de suspension. C’est la sanction prononcée ce lundi par la Commission de discipline de l’agence antidopage autrichienne, la NADA, à l’encontre de Bernhard Kohl, meilleur grimpeur et troisième du dernier Tour de France à la surprise générale.
Réduction espérée
Le jeune coureur de 25 ans, contrôlé positif à l'EPO, s'est dit «déçu» de ce verdict. Il désirait, comme la réglementation le permet, une réduction de peine puisqu'il était prêt à collaborer avec la NADA. Avec un espoir: voir sa suspension réduite à un an, comme l'Allemand Jörg Jaksche en avait bénéficié. Le cycliste autrichien, qui a reconnu s'être dopé, a précisé qu'il attendait la confirmation écrite pour décider de faire appel, ou pas, de cette suspension.
Lors d'une conférence de presse à Vienne en octobre, Kohl indiquait qu'il avait été contrôlé positif à l'EPO Cera à deux reprises sur la Grande Boucle, à l'occasion de tests opérés plus de deux mois après la fin de l'épreuve. Il avait ajouté avoir eu recours au dopage pour pouvoir participer au Tour après sa lourde chute dans le Critérium du Dauphiné Libéré. «J'ai cédé à la tentation. La pression était incroyablement forte. Je ne suis qu'un être humain et dans cette situation exceptionnelle, j'ai fait preuve de faiblesse», avait-il alors confessé. Le coureur, qui portait les couleurs de l'équipe allemande Gerolsteiner, s'était également excusé auprès de son ancien patron Hans-Michael Holczer et avait assuré avoir agi indivi