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Libération

Biarritz, en forme peu olympique

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Rugby. Défaites en série et changement d’entraîneur pour les Basques, 10e du Top 14.
publié le 1er décembre 2008 à 6h51

Depuis quelque temps, le rugby utilise les pratiques de siège éjectable de la télévision. Pas assez d’audience, pas assez de victoires, et le comité directeur du club décide de dézinguer l’animateur en chef. Pas de sentiment. On l’a vu avec Toulon, il y a quelques semaines, qui a déprogrammé Jean-Jacques Crenca et compagnie au profit de Aubin Hueber. Mercredi, c’était au tour de Jacques Delmas, entraîneur du Biarritz olympique (BO) d’être viré. Pour le remplacer, les patrons du BO, où la main régulatrice de Serge Blanco n’est désormais plus aussi invisible, ont fait signer Jean-Michel Gonzalez.

Gonzalez est un ancien talonneur biarrot qui a longtemps porté l’élastoplaste en serre-tête. «Gonzo», nouvel entraîneur des avants, a donc rejoint Jack Isaac, ancien centre du BO, coach des arrières depuis un an, qui a finalement obtenu un sursis. Bizarrement, ce n’était pas sur le maintien à son poste d’Isaac aux dépens de Delmas qu’on aurait misé le plus la semaine passée. Mais sur l’inverse.

Fauteuil rouge. Car Delmas était un peu le Michel Drucker du rugby. On le retrouvait courtois et défenseur de ses joueurs à chaque saison. Installé aux manettes d'une équipe qui ne révolutionnait sans doute pas la tranche horaire du samedi après-midi, mais qui avait les bonnes recettes pour réussir honorablement. En poste depuis 2004 aux côtés de Patrice Lagisquet - qui a décidé de se retirer de la vie rugbystique en fin de saison dernière -, il avait tout de même mené le Biarritz olympiqu