A l’heure actuelle, il est tout simplement le meilleur buteur des cinq grands championnats européens. Même si, en Allemagne, les défenses sont moins solides que les voitures, Vedad Ibisevic affole les stats, 17 pions en 15 matchs. A ce rythme, il pourrait même déboulonner une icône du foot teuton, Gerd Müller, dont le record de 40 buts marqués en une saison tient depuis 1972. Que les supporteurs parisiens ne se pincent pas. On parle bien du même Vedad Ibisevic, l’attaquant bosniaque qui brilla par sa transparence au PSG, où il passa six mois en 2004-2005, embauché par son compatriote Vahid Halilhodzic. Son bilan parisien : quatre apparitions en Ligue 1, aucune comme titulaire, et 0 but.
Les supporteurs d’Hoffenheim peuvent se montrer tout aussi surpris du rendement du goleador bosniaque de 24 ans. L’an dernier, en deuxième division, il n’avait marqué que cinq fois. Maigre, très maigre au goût de son entraîneur Ralf Rangnick. Certes, le technicien ne perdait pas de vue qu’il s’agissait de la toute première saison au club d’Ibisevic, arrivé à l’été 2007 à Hoffenheim en provenance d’Aix-la-Chapelle. Toujours est-il que Rangnick ne comptait plus vraiment sur lui pour animer son attaque lors de la première saison du club en Bundesliga.
Comment expliquer la métamorphose ? Même le principal intéressé tâtonne : «Tout ce que je peux dire, c'est qu'après une première saison où j'ai eu du mal à m'imposer j'ai décidé de fournir un gros effort de travail. Et, comme mes premiers buts son