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Bordeaux dans la gueule de la Louve

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Ligue des champions . Les Girondins doivent absolument gagner ce soir à Rome.
publié le 9 décembre 2008 à 6h51

C'est beau, un président de club qui s'aventure à causer tactique. Ainsi, Jean-Louis Triaud, patron de Bordeaux, avant le match décisif - ils perdent, ils échouent en coupe de l'UEFA, ils gagnent on les retrouve en 2009 en 8e de finale - que les Girondins disputent ce soir en Italie contre l'AS Roma en clôture de la première phase : «Pour nous, ce genre de rencontre est peut-être un poil plus simple à préparer en terme de tactique. On doit absolument gagner alors que Rome peut se contenter d'un nul. Eux peuvent avoir, même si je n'y crois pas beaucoup, une petite hésitation entre conserver le score nul et se qualifier en essayant de gagner.»

Chianti. Luciano Spalletti, l'entraîneur romain, conforte Triaud ; ses joueurs, à l'en croire, ne gambergeront pas : «L'équipe jouera pour gagner. Et si elle s'y prend autrement, elle ferait une grande erreur. Dans ce match, l'aspect psychologique va être fondamental, parce que le fait que Bordeaux soit obligé de gagner lui procure un avantage. Aussi, nous devrons débuter le match en ayant en tête la même nécessité qu'eux. Il ne faut pas faire de calculs. Et puis nous avons la possibilité de terminer premiers du groupe, c'est pour ça qu'il faut gagner.» Du foot chianti ?Ce n'est pas garanti pour Jean-Louis Triaud : «On peut très bien envisager une première mi-temps assez bloquée avec une équipe de la Roma qui hésitera entre essayer de marquer et ne pas prendre de but et nous, se disant qu'un seul but suffit. I