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Grand Prix de France : arrêt au stand ou abandon

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Formule 1. L’épreuve ne sera pas inscrite aux calendriers 2009 et 2010 faute de financement. Et au-delà ?
publié le 11 décembre 2008 à 6h51

Sauf miracle au conseil mondial de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), demain à Monaco, le Grand Prix de France ne sera pas inscrit aux calendriers F1 2009 et 2010. L’espoir demeure au-delà à condition de trouver un financement et surtout un point de chute à l’épreuve puisque le circuit de Magny-Cours (Nièvre) n’est plus jugé digne de recevoir la course française, l’une des plus anciennes du championnat.

Le Grand Prix de France est-il vraiment en danger ?

Depuis une demi-douzaine d’années, la manche française de F1 n’est pas une affaire rentable pour son promoteur. En 2004, la Fédération française du sport automobile (FFSA) était sortie de son rôle en reprenant à son compte la promotion et l’organisation de «son» GP disputé à Magny-Cours. Las, l’exercice 2008 a encore été négatif, avec un déficit s’élevant à 1,3 million d’euros. Une fois les comptes consolidés - mais avec les différentes aides revues à la baisse, une billetterie en retrait de 15 à 20 %, l’incertitude concernant la présence d’un pilote français en 2009, le soutien de Renault lui aussi en baisse, et compte tenu de la hausse du prix du plateau (estimé à 17 millions de dollars pour 2009, soit 13 millions d’euros) -, le président de la FFSA, Nicolas Deschaux, a préféré, tardivement, jeter l’éponge en ne proposant pas le GP de France au calendrier de la FIA. Mais il n’est pas seulement question d’argent dans cette affaire. Bernie Ecclestone, chargé du volet commercial de la F1, ne voulait plus