Fan de rugby et de l’Usap (Union sportive des Arlequins perpignanais), Cali célèbre l’arrivée des Dan Carter dans les Pyrénées-Orientales.
«Le monde retient son souffle. Dimanche, Dan Carter va fouler la pelouse du stade Aimé-Giral avec l’Usap. En face, l’ennemi anglais, Leicester, s’apprête à vivre un fantastique cauchemar.
«A Perpignan, le rugby c’est le doigt de Dieu posé sur le cœur des hommes. Dès l’annonce de la venue du prodige en terre catalane, la Cartermania a envahi la ville de façon surréaliste. Perpignan a faim de Carter. S’il se défend de n’être ni Maradona ni une rock star, Carter devra assumer pour le reste de la saison son statut de héros de tout un peuple, qui court depuis 1955 derrière un titre de champion de France. Un peuple qui, la bave aux lèvres, n’a pas encore digéré l’infâme décision des hautes instances rugbystiques, la mise à l’écart d’une pièce maîtresse de son pack : Tincu (1). Ce coup pervers de poignard n’arrachera rien à la fête. Les Sang et Or, le plus beau public de ce passionnant championnat, s’invite dès ce week-end à un festin magnifique.
«Le plus grand, le plus séduisant joueur du monde, le surhomme qui affole les statistiques et le cœur des femmes dans les stades du monde entier, la pièce maîtresse qui doit venger et rendre la Coupe du monde aux All Black est… catalan… pour sept mois.
«Mesdames, messieurs, l'histoire est en train de s'écrire. Il ne sera jamais pardonné de rater ça. Courez, venez caresser le miracle. Pénétrez dans le stade,