De retour en Europe après une tonique mise en jambes en Amérique du Nord, les acteurs de la Coupe de monde de ski s’attaquent ce week-end à Val-d’Isère à un calendrier très chargé et à l’enchaînement des grandes classiques de l’hiver. Avant de revenir en février en Tarentaise pour les Championnats du monde. Bien décidés à marquer leur territoire, deux prédateurs, un convalescent et un revenant ont pris tout le monde de vitesse dans les montagnes canadiennes et américaines. Après un début de saison étourdissant, le Norvégien Aksel Lund Svindal (26 ans dans deux semaines) dont la saison dernière fut arrêtée net au bas de la descente de Beaver Creek à la suite d’une épouvantable chute, et la star autrichienne Hermann Maier, que l’on ne pensait plus revoir se battre pour le podium, pointaient aux deux premières places du classement de la Coupe du monde en arrivant à Val-d’Isère.
Carcasse. Malgré sa faute vendredi dans le super-G du combiné, Svindal en est toujours le leader grâce à ses succès à Beaver Creek dans la descente et le super-G. Pourtant, le Norvégien est regardé comme un miraculé. Il y a tout juste un an, sa grande carcasse était immobilisée sur un lit d'hôpital, une profonde entaille dans le bas du dos et les fesses provoquée par les carres d'un de ses skis, le visage concassé par ses genoux au cours de la compression encaissée dans sa chute, quelques dents perdues dans la neige du Colorado et des hématomes par dizaines. Mais comme souvent chez les sportifs, c'