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Libération

Lyon-Marseille, un choc aux sens propre et figuré

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Foot . En cas de victoire dimanche, l’OM peut déloger son rival de la première place.
publié le 13 décembre 2008 à 6h51

L’élite française a eu beau se ramasser cette semaine en Ligue des champions, la L1 présentera dimanche un vrai sommet : l’Olympique lyonnais contre l’Olympique de Marseille, le premier contre le deuxième, une équipe à 150 millions de budget annoncés pour la saison face à une qui en affiche plus de 100. Le match pèse lourd : si Lyon l’emporte, il expédie son adversaire d’un soir à 6 points. A part ça, OL-OM, c’est aussi et surtout une affaire de sensations, de style. Décryptage à travers les cinq sens. Si les deux Olympiques étaient :

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Lyon : Le Brésilien Juninho fracassant une porte dans un couloir du Parc des Princes le 22 novembre, juste après avoir été expulsé pour une agression sur Sylvain Armand. L'OL ne transpire pas la sérénité, Jérémy Toulalan ayant même qualifié d'«inquiétante» la défaite (1-2) de samedi dernier à Nantes. Fragilité défensive, manque de maîtrise collective, victoire a minima sur un exploit personnel de Karim Benzema après des parties ratées : on a déjà vu l'entraîneur Claude Puel furieux après certains matchs.

Marseille : L'attaquant international Hatem Ben Arfa qui refuse de s'échauffer (puisqu'il aurait souhaité être titulaire) le 26 octobre durant le match OM-PSG (2-4) et, partant, l'opération médiatique «sauvons le soldat Ben Arfa» enclenchée dans la foulée par le staff olympien, avec accolade paternelle surjouée par le coach Eric Gerets. Si le foot est une comédie, les Olympiens fournissent toujours les premiers rôles