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Critiques et couacs au sujet de l’organisation sont aujourd’hui oubliés.
publié le 15 décembre 2008 à 6h51

Les psychodrames sont oubliés. La réussite des prochains Mondiaux de Val-d’Isère, du 2 au 15 février, ne devrait plus dépendre que de la météo et aussi des performances des équipes de France. Même si la redoutable face de Bellevarde reste fidèle à sa réputation d’exigence, au point que la tenue du slalom géant et du slalom féminin sur cette piste très pentue sont remises en question, le Critérium de la première neige a démontré que les organisateurs avalins sont capables de relever le défi de préparer des épreuves de vitesse en respectant le cahier des charges de la Fédération internationale de ski (FIS).

Il y a quelques mois pourtant, les Mondiaux de Val-d'Isère, les premiers en France depuis ceux de Chamonix en 1962, ont failli être ensevelis sous une avalanche de critiques et d'incertitudes. La démission brutale de Jean-Claude Killy, président du comité d'organisation, a failli porter le coup de grâce. Le triple champion olympique justifiait alors son claquage de porte : «Mon départ est dû à une accumulation de frustrations, de refus de coopérer et d'une mauvaise volonté notoire.» Ce ne fut pas le dernier départ au sein du comité d'organisation. La FIS se retrouva alors dans l'obligation de mettre en place un plan d'urgence, du côté de Val-d'Isère, les différentes parties concernées ont été priées de ne pas rejouer Clochemerle plus longtemps et de régler leurs différends entre quatre murs bien insonorisés. Samedi, les représentants de la FIS ont parlé d'«union sa