Samedi, sur la plus haute marche du podium du géant de Val-d’Isère, il y avait, pour la première fois de sa carrière, la révélation de ce début de saison, le jeune Suisse de 22 ans Carlo Janka. Sur la deuxième, on trouvait l’Italien Massimiliano Blardone, qui fréquente la Coupe du monde depuis une demi-douzaine d’années et remporte, bon an mal an, une course par saison. Et, sur la troisième, le regard rendu plus brillant encore par la lumière artificielle des énormes projecteurs éclairant la piste, il y avait le Français Gauthier de Tessières, 27 ans. Son premier podium à ce niveau de la compétition, et de loin sa meilleure performance depuis sa première course en Coupe du monde, en 2001. Pour mesurer la perf, il faut s’attarder sur l’identité de ceux qu’il a éjectés de l’estrade : le Norvégien Aksel Lund Svindal, l’homme fort de ce début de saison et leader de la Coupe du monde, le vétéran suisse Didier Cuche, l’Italien Manfred Moelgg. En gros rien que du beau monde, sans parler des habituels animateurs de la discipline, repoussés au-delà de la dixième place ou qui n’ont même pas vu l’arrivée, que ce soit l’Autrichien Benjamin Raich ou encore le Français Thomas Fanara.

«Joie et stress». Comme la veille lors d'un super-G chaotique, la face de Bellevarde a rendu son verdict. Impitoyable. Cette face mythique, sur laquelle les descendeurs avaient fait sensation en 1992 pour les JO d'Albertville, est vraiment une piste de grands garçons. Tellement pentue qu'elle ne convie