L'équipe de France de basket s'est échouée un 20 septembre à Limoges, et sa star l'aura enterrée en grandes pompes : avec 37 points, 7 rebonds et 5 passes décisives, Tony Parker aura en quelque sorte posé le couvercle. Battus (78-80) par la sélection turque, les Bleus restent à la porte de l'Euro 2009 ; une compétition qu'elle n'a pas manquée depuis trente-trois ans et les basketteurs en mini-short seventies.
Une possibilité de se qualifier subsiste, via un tournoi de repêchage en août. Mais le vent est mauvais même si, as usual, Parker est venu déverser des louches de positive attitude : «C'est le basket, c'est le sport, voilà. Je suis très fier d'être venu. Il faut essayer de continuer. Personne n'avait dit que ce serait facile.» Certes. Drôle d'équipe, où cohabitaient une star planétaire aux trois titres NBA et de bons petits basketteurs de Pro A, qui n'auraient jamais imaginé - même en rêve - partager le même match que le mari d'Eva Longoria.
Bras roulés.Drôle de coach surtout. En début d'année, le milieu du basket avait cru à une bonne blague quand était tombée la nouvelle de la nomination de Michel Gomez au poste de sélectionneur : ressusciter un coach sépia dont les grandes heures remontent aux années 80 et 90 pour prendre en charge des types biberonnant au cirque NBA, il fallait le faire. Gomez (57 ans), un nom qui fleure bon ces petits bras roulés qui faisaient office de smash dans le basket à papa.
Une sorte de papy