Un éclair de lucidité des responsables de Toro Rosso pourrait sauver la saison 2009 et peut-être la fin de carrière de Bourdais. Plutôt que de se mettre en quête d’un mouton à cinq pattes susceptibles de remplacer le très prometteur Sebastian Vettel récupéré par Red Bull, l’écurie pourrait miser sur l’expérience du Français et en faire son pilote leader. Mais cela reviendrait à passer l’éponge sur les commentaires peu amènes du pilote à longueur de saison mais aussi à ne pas attendre de Bourdais qu’il amène un budget de plusieurs millions de dollars, qu’il n’a pas. Bourdais rêvait de F1 mais il n’a jamais paru heureux la saison dernière dans le paddock des Grand Prix. Aussi, son acharnement à vouloir y rester rend perplexe. Et aux dernières nouvelles, le Père Noël ne lui a pas descendu le volant d’une McLaren ou d’une Ferrari.
La pire situation pour un pilote est de se retrouver sans volant. Et c’est ce qui guette Bourdais. Mais retourner aux Etats-Unis, la tête basse, pour y participer au championnat Indy Car (qui a fusionné avec le défunt ChampCar dont Bourdais fut quatre fois vainqueur), dont la plupart des courses se déroulent à près de 300 km/h de moyenne entre des murs, ne serait peut-être pas l’option la plus sage pour ce jeune père de famille. Reste la possibilité, à peine plus réjouissante, de participer à la grande course d’endurance de l’année ; les 24 heures du Mans, pour y partager le volant d’une Peugeot diesel 908. Un programme un peu maigrichon et qui n’offre