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L’espoir cale à Monza

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publié le 30 décembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 30 décembre 2008 à 6h51)

Il y a tout juste un an, la rubrique sports de Libération intitulait sa série de fin d'année «Ils feront l'année 2008». Alors qu'il allait disputer, à 29 ans, sa première saison de Formule 1, Sébastien Bourdais était l'un des sportifs retenus à l'occasion de ce tour d'horizon prospectif. Douze mois ont passé et les débuts du pilote français dans la catégorie reine du sport automobile n'ayant pas répondu à ses attentes, Bourdais ne sait pas de quoi son avenir sportif sera fait.

Que retenir de la saison 2008 de Sébastien Bourdais au sein de la petite écurie italienne Toro Rosso ? Qu'il a failli se classer 4e de son premier Grand Prix, en Australie, avant qu'un problème mécanique ne le relègue à la 7e place. Qu'il a détruit la nouvelle monoplace de l'écurie en essais libres en Espagne au début de la saison européenne et qu'il n'a ensuite plus jamais été en confiance à son volant. Qu'il a régulièrement été mis sous l'éteignoir par son jeune équipier, Sebastian Vettel, finalement élu révélation de l'année. Qu'il a souvent pesté et râlé contre les choix techniques et tactiques de son équipe. Qu'il a montré quelques belles choses en fin de saison, mais sans doute un peu trop tard pour marquer les esprits comme avait su le faire Vettel auparavant (notamment en remportant le Grand Prix d'Italie tandis que Bourdais calait sur la grille de départ) et ainsi assurer sa place en F1.

Exil. Pourtant, s'il n'est pas renversant, le bilan du França