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Coupe de France : Schirrhein d’un jour

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Foot. Les amateurs alsaciens sortent Clermont (L2) en 32es.
publié le 5 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 5 janvier 2009 à 6h51)

Jamais on n'avait vu Poucet si riquiqui pointer les crampons en 16es de finale de la Coupe de France. Les joueurs de Schirrhein (Bas-Rhin, 2 000 habitants), y affronteront Toulouse. Habituellement, ils évoluent 7e division ; en sabir fédéral on parle d'Excellence de district départemental. Samedi, ils ont tordu (4-2) des Clermontois qui pratiquent eux cinq échelons au-dessus, en Ligue 2 ; c'est dire si l'exploit des Alsaciens est balèze. D'autant que les Auvergnats menaient 2-0 à la pause. Puis Laurent Wagner, ingénieur de profession, a réduit le score, servi par Saïd Ighli, policier municipal. Ensuite Arnaud Marty, le vétéran de 36 ans, a égalisé deux minutes après son entrée en jeu - «A mon âge, je ne peux pas jouer un match entier», dira-t-il. Raphaël Martzolff, conducteur de travaux a planté un missile dans la lucarne pour assurer la qualif des Alsaciens. Et quatre minutes plus tard, Guillaume Roth, électricien, portait le coup de grâce. Quant aux Auvergnats, ils ont dû prendre une sévère ronflée de leur entraîneur, Didier Ollé-Nicole, qui parlait «d'un sentiment de honte», quand le défenseur central, Mehdi Benatia disait : «C'est pire qu'une faute professionnelle. Déjà prendre 4 buts… mais en une mi-temps, contre une équipe d'un niveau très inférieur… On n'a pas le droit… C'est scandaleux.»

De scandale, mais sur un autre registre, il fut aussi plus ou moins question à Guingamp, où Concarneau (CFA2, l'équivalent de la 5