Menu
Libération

Nancy au stade glaciaire

Article réservé aux abonnés
Reprise. Trois des neuf matchs de samedi ont été annulés à cause du mauvais temps, malgré les efforts déployés par les clubs.
publié le 12 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 12 janvier 2009 à 6h51)

On ne pensait jamais voir ça : les entraîneurs nancéen Pablo Correa et niçois Frédéric Antonetti, bras dessus bras dessous, fraternisant dans un couloir du stade Marcel-Picot comme les meilleurs amis du monde. Depuis les commentaires acerbes du technicien corse après la finale de la Coupe de la Ligue 2006 remportée par l'ASNL («je m'en fous, car les équipes qui la gagnent finissent en Ligue 2»), les deux gars étaient séparés par une sorte de contentieux.

«Nature».Un contentieux miraculeusement envolé samedi soir, une réconciliation sur le dos de la Ligue et de son président, le sémillant Frédéric Thiriez. Tout comme Le Mans-Lille, le Nancy-Nice de samedi a été annulé par la faute du gel. Cela s'est passé très simplement : l'arbitre, Clément Turpin, a demandé leur opinion aux deux capitaines qui, préalablement, étaient allés prendre la température - si l'on ose dire - de leur vestiaire respectif. Turpin a ensuite pris l'avis des deux entraîneurs. Aucun dirigeant n'a été mis dans le coup. C'est le football aux footballeurs. Correa a donné dans la compassion : «Je suis surtout désolé pour les Niçois, qui perdent beaucoup d'argent [les dirigeants du club azuréen parlent de 35 000 euros, ndlr] en venant ici. Mes joueurs, ils prennent leur voiture et ils rentrent chez eux. Sinon, on ne peut rien contre la nature.»

Le quotidien l'Est républicain a mis la main sur le nouvel arrivant du club, l'attaquant… islandais Veigar Gunnarsson.