Trois supporteurs du Paris Saint-Germain ont été condamnés lundi à un mois de prison ferme tandis que 5 autres hooligans parisiens et un bordelais ont écopé de 15 jours de prison après les violences qui ont eu lieu à Bordeaux dans la nuit de samedi à dimanche.

Poursuivis pour violences avec armes en réunion, et violences envers personnes dépositaires de l'autorité publique, le tribunal a prononcé des peines plus sévères que les «deux à quatre mois» de prison assortie de sursis qu'avait réclamé le ministère public.

Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre des 9 jeunes hommes qui ont immédiatement été conduits à la maison d’arrêt de Gradignan (Gironde). Outre la période de détention, la peine des supporteurs est assortie d’un sursis de 5 mois pour trois d’entre-eux et de 5 mois et 15 jours pour les six autres.

Le commissaire principal de la sécurité publique de Bordeaux, David Book, a expliqué à l'audience que ses services avaient été informés qu'un «fight» – une confrontation – avait été organisé entre supporteurs Parisiens et Bordelais, en marge de la rencontre de championnat de dimanche soir au stade Chaban-Delmas. Dans la nuit de samedi à dimanche, «de 60 à 80 supporteurs parisiens» ont déboulé face au siège des Ultramarines, un club de supporteurs des Girondins, situé dans le centre de Bordeaux.

Les policiers ont dû employer des gaz lacrymogènes pour séparer «les 150 belligérants» dont certains étaient armés de barres de fer, poings am