Il ne se passera rien. A part un match de football ! Voici en clair le message lancé par les dirigeants et les joueurs du PSG et du RC Lens avant le match qui les opposera ce soir au Parc des Princes en quart de finale de la Coupe de la Ligue. De cette rencontre, le 29 mars 2008, on se souvient surtout de l’émotion outrée provoquée par la banderole déployée dans le kop : «Pédophiles, chômeurs, consanguins… bienvenue chez les Ch’tis», qui avait provoqué l’exclusion du PSG de la compétition puis sa réintégration par le Conseil d’Etat.
Aujourd'hui, les joueurs lensois semblent surtout retenir de cette finale leur défaite (2-1) sur un penalty de Bernard Mendy à la 93e minute. Gros coup de massue au terme d'un match qui aurait pu les consoler de la relégation qui les attendait finalement au bout de la saison en Ligue 1. Pourtant, Daniel Leclercq, le directeur technique artésien, a jugé bon, hier, de réveiller leur orgueil d'une formule malvenue : «Il reste quand même toutes ces choses écrites, dites et ça a même été un peu plus loin. Vous savez, on attend de régler le compte des Parisiens, tout simplement.» Une déclaration que Paul Le Guen, entraîneur du PSG, a jugée «maladroite».
Un membre des Supras d'Auteuil prévient : «On va mettre une grosse ambiance, c'est sûr, il sera impossible d'introduire des banderoles mais il y aura quelques chants contre les Lensois. Et si les Boulogne Boys [le groupe à l'origine de la banderole, ndlr] a été officiellem