Numéro 1 mondial depuis le mois d’août, Rafael Nadal a terminé l’année blessé au genou. Après avoir abandonné à Bercy, il a dû renoncer au Masters et à la finale de la Coupe Davis. Le point avec son oncle et entraîneur, Toni Nadal, avant le premier tournoi du Grand Chelem de la saison, en Australie.
Comment va Rafael Nadal ?
Si vous pouvez attendre deux semaines de plus, alors je serai en mesure de vous répondre. Mais là tout de suite, je ne sais pas (pause). Bien, j'espère.
Ce ne sont pas des paroles très rassurantes…
Je ne dis pas que je suis inquiet, mais il est très difficile de savoir dans quel état Rafael se trouve aujourd’hui.
Qu’a-t-il fait durant la trêve ?
Rien. Il s'est beaucoup reposé. Parce que… il ne va pas très bien (sourire).
Qu’est-ce que cela change de démarrer l’année numéro 1 ?
Rien du tout. Le numéro à côté de son nom, c'est celui de l'année dernière, pas celui de 2009. Rafael était le numéro 1 de 2008, mais en ce moment, ce n'est pas le cas : il a perdu contre Gaël Monfils [à Doha, ndlr], alors… De toute façon, son rang de numéro 1 ne change rien à sa façon de faire. Il faut toujours continuer à lui dire les mêmes choses. Parce que, comme je répète souvent - et je le crois sincèrement -, gagner, c'est extrêmement difficile. En tout cas pour Rafael.
Qui seront selon vous les joueurs les plus dangereux pour lui ?
En ce moment, chaque joueur qui joue contre lui est dangereux…
Andy Murray ne l’est-il pas un peu plus que les autres ?
Andy Murray ? Rafael doit jouer contre lui, si tout va bien, en demi-finale ! Si on commence à penser à ça, on est mal. Rafael pense d’abord à son match du premier tour contre Christophe Rochus et après, on verra bien quel joueur est difficile à battre, lequel l’est un peu moins.
Pensez-vous que le premier Grand Chelem préfigure ce que va être la saison ou qu’il est un peu particulier ?
Je cr