A l’occasion du championnat du monde de handball, en Croatie, Sylvain Nouet, entraîneur adjoint de l’équipe de France, championne olympique à Pékin, revient sur l’évolution du jeu, le retour de la Suède comme nation phare du hand et le système défensif des Bleus qui fait école.
Le syndrome post-olympique
«L’équipe de France n’y échappe pas avec l’arrêt de quatre joueurs. Même chose pour l’Allemagne et l’Espagne. Ces renouvellements redéfinissent les niveaux de jeu. Sur ce Mondial, on va assister à l’émergence de pays au jeu plus stable. Je pense notamment à la Suède qui est depuis trois-quatre ans en renouvellement et n’a pas réussi jusque-là à accrocher les wagons des grandes compétitions. Cette équipe devrait arriver à maturité sur ce championnat. Peu d’observateurs les attendent, mais je crois que les Suédois peuvent être présents et qu’ils vont montrer des choses très intéressantes dans le jeu.»
L’Espagne et l’Allemagne
«Ce sont deux nations en pleine refonte. Le staff a changé pour les Espagnols. De nouveaux joueurs sont arrivés dans les deux équipes. Qu’est-ce que ce que cela va donner vu que les temps de préparation ont été très courts entre Pékin et ce championnat du monde ? C’est la question.»
Le retour des Russes
«C’est une équipe qui a des automatismes et un jeu très fluide. Elle peut tirer son épingle du jeu. Les trois quarts des joueurs évoluent dans le même club de Tchekhov. Cette équipe va poser des sérieux problèmes, car elle joue avec cohérence et maturité.»
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