Après «Règlement de comptes à OM Corral» (Libération des 17 et 18 janvier), «Duel au soleil du PSG». Un psychodrame en trois actes qui devrait se conclure d'ici une quinzaine de jours par le débarquement de Charles Villeneuve, président du club depuis sept mois.

L'acte 1, c'est justement Villeneuve qui l'écrit. Au sens propre du terme puisque tout part d'une lettre qu'il adresse aux administrateurs du club. Une missive ? Un scud plutôt, contre Colony Capital, actionnaire majoritaire du club (62,5), dont le contenu est révélé par le Parisien de samedi. Villeneuve y revendique les pleins pouvoirs au sein du club dont il dénonce la gouvernance. Il pointe entre autres qu'il n'a aucune prise sur les décisions économiques, justifiant sa demande de pouvoirs accrus. Il assure même qu'il n'aurait pas accès aux comptes du club - «Ridicule», réagit-on chez Colony. Sans le nommer, il met en cause le rôle du directeur général, Philippe Boindrieux, qui le court-circuiterait régulièrement avec Colony Capital sans en référer à son président. Mais le principal motif d'inquiétude soulevé par l'ex directeur des sports de TF1 concerne le manque de visibilité sur les finances du club. Une inquiétude qui avait déjà motivé la récente démission de l'un des administrateurs, Jérôme de Metz, qui avait soulevé les difficultés économiques à venir du club et dénoncé la cécité de l'actionnaire. Ce premier acte d'une énième crise au PSG, on pourrait le titrer «Sui