Côté pile : saint Steven résistant aux dragons du foot business. Steven Gerrard, 28 ans, emblématique capitaine des Reds de Liverpool. Indéfectiblement attaché à sa ville et son club. Moins dribbleur que Lionel Messi, l’Argentin de Barcelone, moins poseur que Cristiano Ronaldo, le Portugais de Manchester United, mais peut-être le meilleur footballeur du monde. Le joueur tacleur, buteur, constructeur, remonteur de bretelles et de terrain est avant tout un gamin de Whiston, une banlieue miséreuse de Liverpool. A 8 ans, il frappait aussi fort qu’un adulte et il a refusé les ponts d’or de Chelsea (le rival londonien) pour rester fidèle au maillot qu’il porte depuis l’âge de 12 ans et à ses amis d’enfance. L’âme du club. Bon père de famille. Impliqué dans quelque bonnes œuvres de sa ville. L’antithèse des bad boys qui alimentent régulièrement la chronique du foot anglais : gros bringueurs, gros buveurs, gros cogneurs pour les moins pires d’entre eux ; gros partouzeurs d’après match pour certains autres. Quoique.
Phil Collins. Dans la nuit du 29 au 30 décembre, le footballeur idéal, a dérapé. Ça s'est passé au Lounge Inn, un bar branché, de Southport, une station balnéaire au nord de Liverpool où Gerrard était allé écluser quelques bières avec quelques potes pour fêter la victoire contre Newcastle (5-1). Steven Gerrard et son groupe d'amis s'en seraient pris méchamment à Marcus McGee, qui faisait office de DJ ce soir-là. Que s'est il passé exactement ? Difficile de