Il y a une semaine, le Français Sébastien Ogier remportait le rallye de Monte Carlo dès sa première participation. Cette année, l’épreuve monégasque qui ouvre la saison des rallyes n’était pas inscrite au championnat du monde, mais ce n’est pas grave. Sur les tablettes, le jeune pilote, 25 ans depuis le 17 décembre, sacré champion du monde junior la saison dernière, succède ainsi à Sébastien Loeb, son maître, son mentor et son exemple, vainqueur à cinq reprises du Monte Carlo, quintuple champion du monde des rallyes et recordman des victoires de la spécialité.
Gratin. Depuis vendredi et le départ du rallye d'Irlande, première épreuve du championnat du monde cette saison, l'élève Ogier a d'ailleurs rejoint le professeur Loeb dans la discipline reine, en WRC (Word Rally Car), lui aussi au volant d'une Citroën C4 avec laquelle il devrait disputer six des douze épreuves du calendrier. Il y a deux mois, pour sa première apparition à ce niveau, au pays de Galles, Ogier avait étonné le gratin en remportant la première spéciale chronométrée, tenu tête aux cadors de la spécialité et gardé le commandement une partie de la première étape avant de se faire piéger, comme beaucoup, sur une plaque de verglas à la sortie d'une courbe rapide : fin provisoire de la démonstration.
Certains lui avaient amicalement glissé à l'oreille ; «c'est le métier qui rentre». Ogier, lui, était resté blême jusqu'à la fin du week-end, déçu de s'être fait avoir comme un bleu. Ce qu'il est encore d