Qui derrière Jean-Baptiste Grange ? La vallée blanche ou presque. Si lors des mondiaux de Val-d’Isère, les premiers en France depuis ceux de Chamonix en 1962 (1), les meilleures chances de médailles françaises se trouvent sous les spatules du champion de Valloire, capable de s’imposer en slalom voire en géant, il apparaît présomptueux d’avancer le nom d’un autre skieur ou d’une autre skieuse - parmi les vingt qui composent l’équipe de France - capable d’aller décrocher un titre . A l’exception peut-être de Julien Lizeroux qui, dans un bon jour, peut rivaliser avec les meilleurs spécialistes du slalom comme ce fut le cas il y a deux semaines à Kitzbühel à l’occasion de son premier succès en Coupe du monde.
Mais qui d’autres ? Avec une dose d’optimisme, on peut imaginer que chez les filles la jeune Marie Marchand-Arvier ou Ingrid Jacquemod puissent faire un coup dans les disciplines de vitesse. Marchand-Arvier possède le culot, la jeunesse et le talent pour y parvenir. Pour Jacquemod, qui évoluera sur «sa» neige, le potentiel est là - il faut se souvenir de sa victoire en descente à Santa Caterina en 2005 et de son podium à Val-d’Isère quelques mois plus tôt - mais hélas la gamberge aussi. Car c’est au niveau mental que l’Avaline est la plus fragile. Tout le contraire de la jeune Tessa Worley, très à l’aise en Géant.
«Densité». En début de saison, Yves Dimier le Directeur technique national, confiait à Libération,«Il y a dans cette équipe de bons at