Jean Gachassin, élu samedi président de la Fédération française de tennis, a dessiné hier les grandes lignes de son mandat. Ses premières décisions : la nomination de Lionel Roux (ex-top 50, ex-coach de Michaël Llodra), comme entraîneur de l’équipe de France de coupe Davis à la place de Patrice Hagelauer et la création d’un poste de directeur de Roland-Garros, confié à Gilbert Ysern. Tour d’horizon des chantiers du nouveau patron du tennis français
L’extension de Roland-Garros
«Mon but c'est de développer le tournoi et ce développement passe par l'extension du site et la création d'un nouveau central au stade Georges-Hébert [à quelque 500 mètres de l'actuel central, ndlr]. Nous attendons les projets de quatre architectes. Nous espérons prendre possession des lieux en 2012. En attendant, je vais faire procéder à des études concernant une couverture légère de l'actuel central. Mais il n'est pas question de le recouvrir d'un dôme, cela dénaturerait Roland-Garros. Raser le Suzanne-Lenglen pour construire un central couvert à la place : cela amènerait 6000 personnes supplémentaires par jour dans les allées, ce serait invivable. Il faut nous agrandir pour être au niveau des autres tournois du Grand Chelem. Je pense que le nouveau central ne devra servir qu'au tennis, éventuellement parfois à d'autres sports, mais il ne doit pas avoir vocation à devenir une salle de spectacle. Et si on ne trouve pas d'accord, on ira acheter 20 hectares en banlieue parisienne