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«Serena fait peur aux filles»

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Joueuses et coaches expliquent pourquoi la cadette des Williams est n°1.
Serena Williams of the U.S. points after winning her women's singles semi-final match against Russia's Elena Dementieva at the Australian Open tennis tournament in Melbourne January 29, 2009. REUTERS/Petar Kujundzic (AUSTRALIA) (REUTERS)
publié le 12 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 12 février 2009 à 6h51)

«Circuit mondial cherche désespérément jeune femme capable d'endosser la jupette de patronne. Si intéressée merci de gagner deux tournois du Grand Chelem d'affilée.» Depuis la retraite de Justine Henin l'an dernier, cette annonce aurait pu être placardée sur les murs de la WTA à Saint-Petersburg (Floride). Maria Sharapova, Ana Ivanovic ou Jelena Jankovic ont postulé. Elles n'ont pas fait l'affaire. Puis Serena Williams est redevenue Serena Williams. Ça s'est passé début février, en finale de l'Open d'Australie. L'Américaine de 27 ans, qui pratiquait le tennis en dilettante ces dernières années, corrige Dinara Safina en deux sets (6-0, 6-3) et 59 minutes. Confirme sa victoire à l'US Open. Et redevient n°1 mondiale.

Prenable. La cadette des sœurs Williams annonce le tarif : elle compte bien rester au sommet de la hiérarchie : «Cette place de numéro 1, c'est le résultat d'un travail acharné. Comme il n'y a pas un écart gigantesque entre moi et mes poursuivantes, je veux remporter tous les tournois auxquels je participe pour conforter mon avance.» En est-elle capable ? On a posé la question à ceux qui la côtoient toute l'année : les joueuses et leurs coaches.

Pour Rainer Hoffman, l'entraîneur de la Suissesse Patty Schnyder, 16e joueuse mondiale, pas de doute, «Serena est la meilleure joueuse du monde. Elle a tout : la technique, le physique et le mental.» Vraiment tout ? «C'est bizarre à dire, mais elle