A Saint-Denis, France bat Ecosse : 22-13 (6-3). Pour la France : 1 essai Ouedraogo (46e), 1 transformation Beauxis (47e), 5 pénalités Beauxis (23e, 37e, 54e, 59e, 73e). Pour l'Ecosse : 1 essai Evans (68e), 1 transformation Paterson (69e), 2 pénalités Godman (34e, 49e).
C'est la moindre des choses, mais personne ne peut accuser l'équipe de France d'une quelconque malhonnêteté intellectuelle. Après la méchante copie rendue samedi face à l'Ecosse et une victoire aux allures de match nul, joueurs et encadrement n'ont pas fui leurs responsabilités pour admettre une impuissance offensive alarmante et des manques en défense contre une des équipes les plus faibles du Tournoi.
Valises.Certes, tout cela fait une belle jambe aux Gallois (brillants vainqueurs des Anglais 23-15) qui, dans deux petites semaines, débouleront à Saint-Denis avec l'ambition de mettre sur le cul quinze Français en plein doute, qui plus est usés par un match de Top 14 disputé cinq jours auparavant. En attendant, il faut déjà faire les comptes de deux matchs du Tournoi qui laissent des certitudes dont on se serait bien passé. A commencer par un manque de lucidité qui en dit long sur le travail qu'il reste à accomplir.
En Irlande, les Français ne pensaient qu'à faire vivre le ballon, quitte à oublier les rudiments du combat. Cette fois, ils ont bataillé sur chaque regroupement mais ont déjoué de bout en bout, multipliant les mauvais choix et les approximations. Fautes de mains, placements hasardeux, incapacité d'alt