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Libération

Le Mans, joueurs envolés, un phraseur à la rescousse

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Foot . Le club sarthois rencontre ce soir Lille en match en retard de Ligue 1.
publié le 17 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 17 février 2009 à 6h51)

C’est l’histoire d’un club de foot français qui touche le gros lot à chaque fois qu’il fait venir un joueur dans ses murs : à croire que ses responsables lisent dans le marc de café. Les mecs en question font la bonne fortune sportive du club avant de faire sa bonne fortune tout court, au moment de leur transfert. Mais l’argent n’est pas tout. Derrière ceux-là : un désert, qui gagne du terrain match après match.

Opéra. Ce soir, face à Lille en match en retard de la 20e journée (1), Le Mans UC 72 essayera d'enrayer une chute invraisemblable : un point prix lors des sept derniers matchs. Le millionième spectateur du MUC 72 depuis la première montée du club parmi l'élite (en 2003) est attendu. Il ne verra pas jouer Romaric, le milieu de terrain ivoirien, parti au FC Séville l'été dernier et qu'une surcharge pondérale chronique et quelques excès nocturnes n'empêchaient pas d'être le meilleur joueur de L1 dans ses grands soirs ; un type que l'on venait voir jouer comme on va à l'opéra. Ni Marko Basa, le défenseur serbe envolé pour Moscou après avoir dégoûté tous les attaquants croisés dans l'hexagone.

Ni le Japonais Daisuke Matsui, le Béninois (Ivoirien en vérité) Stéphane Sessegnon, les attaquants brésiliens Tulio De Melo et Grafite, le néo-Marseillais Mamadou Samassa… Un président de Ligue 1 : «Laisser partir un ou deux cadres, OK. En lâcher cinq en même temps, tu es mort.» En fait, on est plus près de sept que de cinq. Conséquemment, ça va ma