La révolte gronde. Excédées par la nouvelle réglementation antidopage, les superstars du sport s’agacent. Et le font savoir, qu’ils soient tennisman, comme le numéro 1 mondial Rafael Nadal ou l’Ecossais Andy Murray (numéro 4), ou footballeurs.
Pourquoi cette fronde ?
Les sportifs se rebellent principalement contre une nouvelle mesure antidopage, entrée en vigueur le 1er janvier, qui les oblige à se localiser sept jours sur sept, afin de pouvoir subir des contrôles inopinés qui sont, selon l'Agence mondiale antidopage (AMA), «un des moyens les plus puissants de dissuasion et de détection du dopage». Ce qui permet à l'AMA d'harmoniser les règles partout dans le monde. Concrètement, les athlètes, leurs entraîneurs ou leurs agents, doivent indiquer une période de soixante minutes - la réglementation précédente les obligeait déjà à être localisables vingt-quatre heures sur vingt-quatre - pendant laquelle ils sont disponibles chaque jour pour être contrôlés, via un logiciel informatique (Adams II) fourni par l'AMA.
«Ce n'est pas très compliqué, explique Fabien Gillot, vice-champion d'Europe du 100 mètres nage libre en petit bassin, qui apprivoise la bête depuis le début de l'année. Il y a deux pages à remplir. La première, on n'y touche jamais, puisque ce sont nos coordonnées. C'est la deuxième qui est plus chiante, parce qu'il faut envoyer son programme du prochain semestre. Comme c'est difficile de le connaître précisément, je le remplis approximativement. Et je le change