«Certains se sont peut-être enflammés trop vite à notre sujet.» En fin connaisseur du ballon rond qu'il est (quand il ne joue pas, il passe son temps à mater du foot à la télé), Thierry Henry a résumé la situation de son club en une phrase. Car le FC Barcelone n'est plus à la fête. L'impensable s'est d'ailleurs produit samedi en Liga, le championnat espagnol : le club catalan a paumé (2-1) au Camp Nou contre le dernier, l'Espanyol Barcelone. La deuxième défaite en championnat depuis le début de la saison. Ce qui permet à l'historique rival, le Real Madrid, de revenir à sept points, alors que la machine à gagner blaugrana de Pep Guardiola, qui a enchaîné cette saison une série de dix-huit victoires consécutives, en comptait cinq de plus il y a deux semaines.

Et l’équipe sur laquelle l’Europe du football s’émerveille depuis le début de la saison de montrer un visage bien tristounet : celle d’une formation qui n’arrive plus à imposer son jeu, met des brouettes de coups, se prend les cartons (dont un rouge pour l’ancien milieu de Lens, le Malien Seydou Keita) qui vont avec.

«Douleur». Ce qui n'a guère convenu au milieu de terrain Xavi, qui criait à la conspiration après le match : «A croire que les arbitres nous ont dans le collimateur et sont payés pour se faire le Barça.» Outre le «méchant» M. Delgado Ferreiro, l'arbitre de la rencontre, c'est surtout l'état de fraîcheur des joueurs qui s'est révélé inquiétant de leur point de vue. Com