L’avenir des tournois féminin et masculin de Dubaï est loin d’être assuré. Et cette fois la crise financière n’y est pour rien. Le problème est beaucoup plus grave et sensible puisqu’il est politique et diplomatique. Tout a commencé il y a une dizaine de jours avec le refus des Emirats arabes unis de délivrer un visa temporaire à la joueuse israélienne Shahar Peer pour le tournoi.
L’an dernier, Peer avait disputé le tournoi de Doha au Qatar sans que sa nationalité ne lui pose de problème, bien au contraire. Qu’une Israélienne puisse jouer pour la première fois dans un pays du Golfe avait même été salué comme un signe d’ouverture.
Gaza. Mais cette année, les tensions au Proche-Orient et l'offensive israélienne dans la bande de Gaza ont changé la donne. En janvier au tournoi d'Auckland en Australie, Peer avait rencontré l'hostilité d'une partie du public qui protestait contre la politique israélienne à Gaza. La jeune joueuse de 21 ans, 49e mondiale, avait alors dû se justifier : «Je ne suis pas le gouvernement d'Israël et je ne représente pas Israël au niveau politique.» C'est d'ailleurs officiellement par crainte de voir une partie du public boycotter le tournoi que les autorités ont refusé d'accorder un visa à Peer. Sauf que les spectateurs du tournoi sont majoritairement des expatriés et des touristes.
Dès qu'elle a eu connaissance de ce refus de visa pour l'une de ses joueuses, la WTA (qui gère le circuit féminin) par la voix de son présid