Arrivée avec beaucoup d'ambition à Ostrava, la France a subi un revers douloureux face à la République tchèque au premier tour de la Coupe Davis.

C'est Radek Stepanek qui a scellé la victoire tchèque dès le premier simple du dimanche en dominant (7-6, 6-3, 7-6) le N.1 français Gilles Simon, qui a endossé la responsabilité de la défaite après avoir perdu ses deux rencontres.

Jo-Wilfried Tsonga a ramené le score final à 3-2 en battant (6-2, 6-7, 7-6) Jan Hernych dans le dernier match du week-end ne comportant plus aucun enjeu.

Les conséquences de cette défaite?

C'est la première fois en neuf ans que la France perd dès le premier tour. Elle disputera en septembre un match de barrage, face à un adversaire qui sera connu en mai, pour tenter de se maintenir dans le groupe mondial auquel elle appartient sans discontinuer depuis 1997. "Ce sera dur, mais on peut penser que ce sera face à un adversaire plus accessible que les Tchèques", a estimé le directeur du haut niveau fédéral, Cédric Pioline.

Les Français se sont-ils vus trop beaux?

Avec quatre jeunes joueurs faisant ou ayant fait partie du Top 10 mondial, l'équipe de France parlait ouvertement de gagner une dixième Coupe Davis. Parfois appelés "les nouveaux Mousquetaires" ou la "Dream Team", ils n'ont pas répondu aux attentes qualifiées de "légitimes" par les joueurs et l'encadrement. Ceux-ci ont refusé d'accréditer la thèse d'un excès de confiance, en mettant l'acc