Quand il ne se fout pas du monde en mettant l’échec lyonnais sur le dos de la fiscalité française, le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, a un credo: un club de foot, c’est une entreprise. On a passé le Paris-Marseille de dimanche au fil de la pensée aulasienne en comparant la productivité des différents services de PSG SA et OM SA.
Service Production (De buts)
PSG : Guillaume Hoarau
Un but tous les deux matchs cette saison, un poids considérable dans le jeu, un style délié qui fait la classe : le personnel du Paris-SG tient son homme miracle, le meilleur rapport qualité-prix de toute l’histoire du club car, en fin de contrat au Havre, il n’aura coûté que 500 000 euros de prime à la signature. Détail émouvant : le Réunionnais ferme encore parfois les yeux au moment de frapper, le genre de défaut qu’un apprenti footballeur gomme à 15 ans. Et la marque, donc, du parcours atypique de l’attaquant.
OM : Mamadou Niang
Il sort de deux mois et demi à l’infirmerie (fracture du pied) pendant lesquels Marseille a morflé : sans lui, l’OM ne marque pas. Orpheline d’un Djibril Cissé qui coûtait cher mais enquillait des buts, l’attaque souffre de Mamadou-dépendance. Mais si le Sénégalais méritait, la saison dernière, le surnom de B52 qu’on lui donne dans son pays (18 buts), il se traîne, cette année, avec six réalisations en 17 matchs. Il a marqué, jeudi, contre l’Ajax, mais a mal supporté les sifflets d’une partie du Vélodrome.
Service marketing (erreur de…)
PSG : Mateja Kezman
C’est l’éphémère