Cette fois son ski n'a pas tremblé. Samedi, à Are (Suède), le Français Jean-Baptiste Grange a remporté la Coupe du monde de slalom. Une troisième place lors du dernier parcours de la saison, derrière son compatriote Julien Lizeroux (2e) et l'Autrichien Mario Matt vainqueur, aura suffi pour maintenir à distance ses deux rivaux au classement général, le Croate Ivica Kostelic et l'Autrichien Manfred Pranger.
Avec le titre conquis samedi, il succède à Frédéric Covili, dernier tricolore vainqueur d’un globe (celui du géant) en 2002. Ce «petit» globe de cristal (en opposition à celui qu’a remporté hier le Norvégien Aksel Lund Svindal, et qui récompense le meilleur skieur de la saison toutes disciplines confondues) n’aura pas été simple à saisir pour celui qui porte depuis deux ans la charge du leadership en équipe de France. Difficile d’oublier que l’an dernier, sur les pentes de Bormio, le skieur de Valloire (Savoie) s’était fait souffler le trophée par l’Italien Manfred Mölgg, lors du dernier rendez-vous, à cause d’une faute dans les dernières portes du tracé.
Cartésien. Cette fois, alors qu'il avait débuté la saison avec une première victoire à Levi (Finlande), il a peu à peu plié sous la pression d'une spécialité où la moindre erreur coûte cher. Grange a aussi dû effacer les doutes qui lui avaient fait rater les championnats du monde de Val-d'Isère mi-février.
Le natif de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) a, à 24 ans, comblé le vide laissé par la retrai