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Libération

Vettel s’excuse, Branson se place et Trulli gâche

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Le Grand Prix d’Australie en trois actes.
publié le 30 mars 2009 à 6h52

La PHRASE

«Je suis un idiot ! Je suis vraiment, vraiment désolé.» (Sebastian Vettel)

Pour ce mea culpa spontané, il sera sans doute très vite pardonné à Sebastian Vettel (Red Bull) de s'être accroché avec Robert Kubica alors que les deux hommes pouvaient prétendre disputer la victoire à Jenson Button. L'Allemand en résistant trop longtemps et le Polonais en se jetant dans un piège en train de se refermer, Allemand et Polonais se sont mis KO à quelques tours de l'arrivée. Pire, pour avoir roulé sur trois roues pendant près d'un tour, Sebastian Vettel a écopé d'une amende de 50 000 dollars (37 623 euros soit 15 676 canettes de Red Bull) par les commissaires sportifs ayant jugé qu'il avait représenté un danger pour les autres pilotes. Histoire de le calmer pour un moment, ils ont également décidé de rétrograder le jeune Allemand de dix places sur la grille de départ du Grand Prix de Malaisie, dimanche prochain. Ou comment ruiner deux courses sur un coup de sang.

L’HOMMERichard Branson

En l'occurrence, il s'agit d'un homme providentiel. Richard Branson, spectateur assidu des Grands Prix, a confirmé vouloir investir en F1 et a décidé de sponsoriser de manière fort opportuniste l'écurie Brawn GP. Il y a quelques semaines, l'homme d'affaires britannique, créateur et propriétaire de la marque Virgin, avait même été pressenti pour le rachat de l'écurie Honda, le constructeur japonais ayant décidé d'arrêter les frais. Mais si la F1 est aussi (surtout) une affaire de marketing, ce n