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Portrait

Ross Brawn, l’ingénieux en chef

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L’Anglais, enfin à la tête de sa propre écurie, aborde le Grand Prix de F1 de Malaisie en leader du championnat.
publié le 4 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 4 avril 2009 à 6h51)

Souvent, à l’arrivée d’une course qu’il venait de remporter, Michael Schumacher affirmait que sans la clairvoyance de Ross Brawn, il n’aurait pas gagné. Brawn en avait autant au service du champion allemand qu’il jugeait comme le seul capable de concrétiser sur la piste les stratégies que son cerveau avait élaboré. Et c’est ainsi que ce duo majeur a remporté sept titres mondiaux (dont le premier chez Benetton, entaché d’une forte suspicion de non-conformité) entre 1994 et 2004 et accumulé 91 victoires en Grand Prix.

Un palmarès qui n’est pas sur le point d’être égalé même si l’écurie Brawn GP, dont Ross Brawn est depuis le début du mois de mars le propriétaire et directeur technique, fait des étincelles et confirme sur la longueur du championnat le doublé que ses pilotes ont signé en Australie.

A la fin de la saison 2006, après le départ à la retraite de Schumacher, Brawn se serait bien vu à la tête de la Scuderia dont il était le directeur technique, mais cette faveur ne lui a pas été accordée. L’Anglais décide alors de s’offrir une année sabbatique et songe même à arrêter sa carrière d’ingénieur en F1. Une carrière que cet Anglais de 54 ans a commencé loin des moteurs à explosion puisque son premier job avait pour cadre le centre de recherche atomique britannique situé à proximité de Didcot dans l’Oxfordshire, au cœur de la «Silicone Valley» de la F1 anglaise.

Gros nounours. Pour ce passionné de course automobile, c'était sans doute calculé. Son deuxième boul