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Libération

La mousson arbitre à Sepang

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Le Grand Prix de Malaisie en trois actes.
publié le 6 avril 2009 à 6h52

Le chiffre

17

17 heures, c’est l’heure locale (11 heures en Europe) à laquelle Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la F1, avait décidé de décaler le départ du GP de Malaisie pour faire plaisir aux télévisions européennes soucieuses de retransmettre ce «show mécanique» devant une audience dominicale un peu plus soutenue. Les risques météorologiques dans cette région de la Malaisie sont pourtant connus. En fin de période de mousson, les probabilités de fortes précipitations dépassent les 70 % en fin de journée. Un détail qui n’a pas retenu l’attention du grand argentier de la F1, toujours à la recherche d’une bonne excuse pour augmenter ses tarifs. Or, un Grand Prix générant une plus forte audience justifie l’inflation du prix du plateau, qui est de l’ordre de 10 % chaque saison.

L’objet

La safety car ou voiture de sécurité

Pour sa deuxième victoire en deux courses, l'Anglais Jenson Button n'a toujours pas connu une arrivée normale. La semaine dernière, il avait franchi la ligne en vainqueur alors que la voiture de sécurité venait de s'effacer après la neutralisation des trois derniers tours. Hier, la safety car est encore intervenue au plus fort de l'orage avant que la direction de course ne décide d'arrêter le GP au drapeau rouge en attendant une accalmie qui est arrivée trop tard, la nuit tombant sur la région de Kuala Lumpur. Button était encore sanglé dans son cockpit, attendant l'improbable remise en action, lorsqu'un de ses ingénieurs l'a informé que la co