Les temps sont durs pour les champions du monde en activité en ce début de saison. Après deux courses, Fernando Alonso, champion du monde 2005 et 2006, Kimi Räikkönen, sacré en 2007, et Lewis Hamilton, champion du monde en titre, ne totalisent à eux trois que cinq points, dont quatre pour l’Espagnol et aucun pour le Finlandais. Une misère qui résume bien le début de saison chaotique des ténors et des grandes équipes.
Comme il y a une semaine en Australie, malgré des conditions climatiques cataclysmiques qui auraient dû favoriser les vieux briscards, c'est encore la modeste écurie Brawn qui a raflé la mise du Grand Prix de Malaisie avec la deuxième victoire d'affilée du Britannique Jenson Button, rejoint sur le podium par le discret mais opportuniste Allemand Nick Heidfeld (BMW) et son jeune compatriote Timo Glock (Toyota). Derrière, le mieux placé des «têtes couronnées» est l'Anglais Lewis Hamilton, remonté de la 13e à la 7e place au moment où le classement a été figé, un tour avant l'intervention de la voiture de sécurité, alors que des trombes d'eau noyaient le circuit de Sepang.
Epouvantable. Ce n'est sûrement pas le petit point obtenu à cette occasion (seule la moitié des points a été attribuée) qui va faire oublier à Hamilton la semaine épouvantable qu'il vient de passer et qui pourrait avoir des prolongations à l'occasion du conseil mondial de la FIA prévu à Paris le 14 avril. La faute à un vilain mensonge (lire Libération