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Analyse

Ligue 1 : une fin de saison de chance-fiction

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Parce que ça faisait longtemps que le tableau n’avait pas été aussi serré, «Libé» épluche les cinq clubs en tête. En toute mauvaise foi.
par Michel Henry, Grégory Schneider et Romain Vauzelle
publié le 11 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 11 avril 2009 à 6h51)

Le service marketing de la Ligue en a rêvé, les joueurs l’ont fait : les cinq premiers qui se tiennent en quatre points à huit journées du terme, c’est Noël à Pâques ; le suspens qui s’invite dans une compétition écrasée par Lyon depuis sept ans. Grâce à qui ? A l’OL qui ne nous avait pas habitués à de tels trous d’air. N’empêche : on a assez râlé de ne voir personne contester la supériorité rhodanienne pour se plaindre. Revue de détails des cinq prétendants.

1erOlympique Lyonnais

59 points. Sept fois champion. Dernier titre en 2008.

Pourquoi ça serait bien que l'OL soit champion. Parce qu'en foot, c'est quand même mieux quand le meilleur l'emporte. Et le meilleur cette saison, c'est l'OL, en tête depuis la 5e journée malgré des mini-crises à répétition (les atermoiements de Benzema, la légitimité de Puel mise en cause, un recrutement raté que personne n'assume) et une infirmerie pleine à craquer de défenseurs internationaux.

Pourquoi ça serait moche. Parce que l'OL régresse depuis trois ans et que le président rhodanien, Jean-Michel Aulas, est le grand architecte de cet affaiblissement. On ne laisse pas filer impunément Michael Essien, Mahamadou Diarra, Nilmar, Hatem Ben Arfa, Tiago, Edmilson, Florent Malouda ou Eric Abidal - aucun n'ayant été remplacé par un joueur de même niveau - sans perte de compétitivité.

L'homme clé : Juninho.

C'est marrant : tout le monde est d'accord pour mettre sur le compte de s