Comme si Guy Novès ne suffisait plus pour motiver les troupes (un comble !), le sélectionneur du XV de France, Marc Lièvremont, a eu une idée du tonnerre en début de semaine : dans les colonnes de Sud-Ouest, il a distribué les bons et les mauvais points aux internationaux tricolores et, dans la seconde catégorie, Skrela («il a 30 ans, il ne progressera plus») , Elissalde et Jauzion en ont pris pour leur grade. Réponse du berger Novès (avant marche arrière de la bergère) : «Si les joueurs toulousains ne sont pas bons en équipe de France, ils le sont chez nous.» Et pan !
De fait, arbre qui cache la forêt de fiascos (Paris qui flanche, l’effet Carter qui fait pschittt à Perpignan…), le Stade toulousain représente cette saison l’ultime espoir continental de torpiller l’armada anglo-saxonne en Coupe d’Europe. A commencer par les Cardiff Blues en quart de finale, samedi au Millenium Stadium. Une gageure pour qui se souvient que Cardiff est la seule équipe à avoir réussi un sans-faute dans sa poule qualificative. Oui mais… parmi ses six victoires, les deux contre Biarritz sont aussi stimulantes, les Basques ayant cédé d’un rien (21-17, 6-10) avec, en tout et pour tout, un seul essai encaissé. En outre, si l’enjeu doit peser autant que les packs, rien ne dit que les Gallois ne seront pas les plus émotifs avec une très (trop ?) forte pression après plusieurs années en demi-teinte, l’avantage assez relatif de jouer «à domicile» dans un stade, certes prestigi