Grosse pression sur Lyon. Avant de recevoir Monaco, hier soir (résultat non parvenu), le septuple champion de France n’était plus que troisième de Ligue 1, dépassé à la différence de buts par Bordeaux (vainqueur samedi à Auxerre), à deux points de Marseille, plus que jamais meilleure attaque après les quatre buts passés hier au Vélodrome, contre Grenoble. Lille et le PSG se sont neutralisés à Villeneuve-d’Ascq (0-0), ce qui fait d’eux deux perdants dans la course au titre.
L’homme
Taye Taiwo
Il faudra bien un jour qu'on éclaircisse le poste exact du Nigerian à l'OM. Officiellement arrière gauche, dont les errances technico-tactiques ont longtemps fait frissonner les travées du Vélodrome. Plus sûrement déménageur assermenté. Accessoirement buteur, estampillé «frappe de mulasse». La preuve par deux buts hier contre Grenoble, le premier sur penalty à la 52e et le deuxième sur une «spéciale» des 25 mètres pour définitivement assommer Grenoble un chouia après l'heure de jeu. Avant cela, l'OM s'était montré quasi léthargique dans une première mi-temps plombée par les maladresses. Commentaire d'Eric Gerets, ovationné par les Phocéens pour son coaching : «La première mi-temps, ce fut une petite catastrophe. S'ils avaient marqué, elle aurait pu être plus grande.»
La phrase
«Quand on voit Lyon et Marseille, on se dit finalement que nous sommes à leur niveau.» (Fernando)
A Bordeaux, une telle exubérance frise l'indécence. N'empêche que le milieu brésilien résume tout haut