Voilà des semaines que le dossier «Grand Prix de France de F1» était sur le bureau de Bernard Laporte. Le secrétaire d’Etat chargé des Sports s’en est emparé hier. Devant l’urgence de la situation, Laporte a précisé que la France veut retrouver sa place au calendrier de la F1 à l’horizon de 2011. Après avoir étudié les différents projets retenus il y a plusieurs mois par la Fédération française du sport automobile, il a tranché.

Pronostics. Entre Magny-Cours II (Nièvre), Sarcelles-Pôle Val-de-France (Val-d'Oise) et Flins (Yvelines), c'est ce dernier qui a désormais la faveur des pronostics puisqu'officiellement adoubé hier par Laporte. «C'est le seul financé», a précisé le secrétaire d'Etat. A hauteur de 120 millions d'euros par le conseil général des Yvelines. «A Flins, nous avons la certitude que le circuit sera construit, assure Laporte. Le projet de Sarcelles, je l'ai trouvé magnifique, mais il n'y a pas d'argent.»

Au passage, le secrétaire d'Etat en charge des Sports a voulu se démarquer du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui s'était déclaré opposé à ce projet la semaine dernière sur le plateau de BFM TV. «Je me suis battu contre, bien entendu. Ce circuit de Formule 1, à Flins, n'est plus dans le plan (de relance de la filière automobile)», s'était avancé Jean-Louis Borloo, avant de se faire contrer par Pierre Bédier, porteur du projet et président du conseil général des Yvelines, qui avait souligné que l'idée de faire venir le GP de