Alors que demain se déroulent les premiers essais du GP de Chine, la décision attendue, aujourd’hui, de la cour d’appel internationale de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) sur la conformité ou non des diffuseurs (ou extracteurs) des Brawn GP, Toyota et Williams-Toyota, pourrait avoir une influence déterminante sur la suite du championnat du monde.
L’affaire est à la fois technique et politique, donc forcément compliquée. Côté technique, le diffuseur est un élément aérodynamique situé à l’arrière des F1, au ras du sol, et qui expulse l’air qui a subi une compression en passant sous le fond plat de la monoplace. L’idée de certains aérodynamiciens est de domestiquer une partie de cet air fuyant pour le forcer à produire une sorte «d’effet de sol», ayant pour résultat d’aspirer la voiture vers le bas et d’en améliorer la tenue de route. Les éléments aérodynamiques d’une F1 doivent être conformes à un règlement technique d’une extrême complexité.
Tournure. Et c'est là que l'affaire prend une tournure politique puisque les représentants des écuries BMW, Ferrari, Red Bull et Renault dénoncent l'interprétation que certains de leurs collègues ont faite de la lecture du règlement. Toutefois, jusque-là, les commissaires techniques de la FIA ont déclaré les diffuseurs incriminés légaux, et ceci à trois reprises : avant la saison et lors des contrôles effectués en amont des deux premières courses de la saison, remportées par l'écurie Brawn GP, dont les voi