Les encouragements de Jean Todt, venu en touriste à Shanghai saluer les pilotes Ferrari sur la grille de départ, n'y ont rien changé. La Scuderia n'a toujours pas marqué le moindre point au soir de la troisième course de la saison, disputée hier. Pendant que les pilotes de l'écurie Red Bull, l'Allemand Sebastian Vettel et l'Australien Mark Webber, savouraient leur inédit doublé à l'arrivée, et que les pilotes de l'écurie Brawn GP, Jenson Button (3e) et Rubens Barrichello (4e), ont confirmé qu'ils sont des candidats au titre mondial, ni Felipe Massa (abandon) ni Kimi Räikkönen (10e) n'ont été fichus d'entrer dans les huit premiers et d'ouvrir la ligne de compte au classement général de la saison.
Désert. Il faut remonter dans le temps d'une trentaine d'années pour retrouver un début de saison aussi calamiteux chez les Rouges. C'était en 1981, lorsque le tandem formé par le Français Didier Pironi et le Québécois Gilles Villeneuve dut attendre le retour en Europe et la quatrième course de la saison pour marquer ses premiers points. Le Finlandais Räikkönen et le Brésilien Massa en sont là. Ils entendent débloquer le compteur dès dimanche, à l'occasion du Grand Prix de Bahreïn, en espérant que cette étape ne confirmera pas que Ferrari entame une interminable traversée du désert. Pour casser la série, il faudra que leur monoplace connaisse un net regain de performance. Et surtout de fiabilité. Deux secteurs où la Scuderia a péché de