La phrase
«Le dernier virage était comme un lac»
A l'arrivée du Grand Prix de Chine, tous les pilotes étaient au moins d'accord sur un point : ils avaient vécu l'enfer sur la piste détrempée de Shanghai. Florilège des lamentations. Robert Kubica (BMW) : «C'était très dangereux de conduire dans ces conditions. J'étais en aquaplaning à peu près partout, et le manque de visibilité a été une catastrophe. Tout cela a également provoqué l'accident avec Jarno Trulli !» Nelson Piquet Jr (Renault) : «Les conditions étaient tellement difficiles aujourd'hui, avec une visibilité inexistante et un aquaplaning permanent, que rester sur la piste était un défi.» Adrian Sutil (Force India) : «Il était très dur de maintenir la voiture sur la piste. Parfois, même dans les lignes droites en quatrième ou cinquième, j'étais victime d'aquaplaning et j'ai été très chanceux de garder le contrôle de la monoplace si longtemps.» Jenson Button (Brawn GP) : «Le dernier virage était comme un lac dans lequel on ne pouvait pas freiner. J'ai eu du mal à monter suffisamment les pneus en température pour les faire correctement marcher. J'étais toujours hors contrôle». Lewis Hamilton (McLaren) : «C'était presque trop difficile de piloter en début de course.»
L’Homme
Adrian Newey
Le Britannique (photo), directeur technique de Red Bull et concepteur de la monoplace victorieuse hier à Shanghai, n’a pas assisté au premier succès de son écurie. Newey, 50 ans, qui a déjà tout gagné avec