L’Olympique lyonnais ne vit plus que des moments de vérité. Cinq jours après le choc perdu à Bordeaux (1-0), les septuples champions de France accueillent, ce soir (1), le Paris-Saint-Germain. Une défaite les ferait cette fois glisser à côté du podium.
A ce rythme, Lyon finira par affronter Toulouse lors de la dernière journée pour accrocher l’Intertoto (alias «la Coupe à Toto», dans le milieu). Pour inverser le sens de son histoire récente, l’OL a joué cette semaine l’union sacrée et pris de bonnes résolutions : le club rhodanien arrête enfin de nier que l’heure est grave et la crise aiguë.
L'entraîneur Claude Puel, qui dédramatisait jusque-là chaque rencontre, a parlé clair : «Le match contre Paris a une importance cruciale. Voilà une rencontre à gagner pour continuer l'aventure. Nous avons six finales devant nous d'ici la fin et nous le savons.» Le milieu Jérémy Toulalan : «Il reste très peu de chances, mais cela reste jouable. On s'en est pris tellement plein la face que l'on n'a pas envie de lâcher.» Enfin, le défenseur brésilien Cris a parlé d'un match «capital», d'une situation «très compliquée», mais d'un championnat «pas complètement mort».
Tocsin. L'OL veut encore croire au titre. Et, surtout, transpire à l'idée de ne pas se qualifier pour la Ligue des champions, une trentaine de millions d'euros de manque à gagner. Moment délicat. Il s'agit de sonner le tocsin, de piquer certains joueurs pour les réveiller, sans assommer le g