Le Vannes Olympic Club, établissement de Ligue 2, s'est fabriqué un événement avec ses petits bras musclés, en se hissant en finale de la Coupe de la Ligue : c'est samedi soir (1) à Saint-Denis face à Bordeaux. Toute la saison 2008-2009, les panneaux publicitaires du stade de la Rabine, petit bijou situé tout près du port, ont, entre autres, récité les vertus du Breizh Cola, la boisson des druides, mais avec un léger goût de fer à cheval. D'où certainement ce sentiment d'invulnérabilité qui habite le joueur vannetais, pourtant modeste de nature puisqu'il a pour la première fois goûté au statut pro en août dernier, après l'accession depuis le National en Ligue 2. Il va sans dire que depuis l'épopée du club morbihannais en Coupe de la Ligue, la réclame rentre dans les caisses de ce club qui avoisine les 7 millions de budget. Thierry Gabillet, directeur commercial, et fils de Maurice, ancien patron de VOC : «Nous avons désormais des déroulants [panneaux, ndlr] électroniques : une nouveauté à Vannes ! Pour un panneau de 12 mètres, nous demandons 3 400 euros pour la saison. Ici aussi, on vend du rêve.»
«Terre de foot». Mais cette finale de la Coupe de la Ligue aura surtout relevé le pays vannetais à lui-même, puisque l'on ne va pas contre l'hérédité. «La Bretagne, même du Sud, reste une terre de football», précise Michel Jestin, tout nouveau président d'un club lui même tout nouveau : le VOC est issu de la fusion, en 1998, du Véloce et d