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McLaren : à chaque saison sa sanction

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F1. La fédération internationale se prononce mercredi sur l’attitude de l’écurie lors du 1er GP 2009.
publié le 27 avril 2009 à 6h51

Avec la quatrième place décrochée hier par Lewis Hamilton à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn derrière Jenson Button (Brawn GP), Sebastian Vettel (Red Bull) et Jarno Trulli (Toyota), l’écurie McLaren-Mercedes est encore loin d’avoir retrouvé le standing qui en a fait l’équipe la plus titrée avec Ferrari. Ce résultat modeste (mais encourageant) met aussi un terme à la récréation.

Pour l'écurie anglo-allemande, cette semaine s'annonce décisive. Depuis quelque temps, ses avocats peaufinent leur dossier de défense : ils comparaîtront mercredi, à Paris, devant un conseil mondial extraordinaire de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Comme il y a deux ans, lorsqu'elle fut accusée d'espionnage, l'équipe de Hamilton et Kovalainen risque gros. Cette fois, il s'agit d'une histoire de mensonge au sujet d'une 3e place gagnée à la régulière par Hamilton sur la piste lors du GP d'Australie.

Fouet. Les faits : Trulli dépasse la McLaren-Mercedes de Hamilton alors que la course est neutralisée, c'est-à-dire que les dépassements sont interdits. Le pilote italien est donc, dans un premier temps, disqualifié. Sauf que Hamilton a reçu l'ordre depuis son paddock de laisser passer Trulli et qu'il a obtempéré : pour ne pas avoir reconnu ce fait et, pire, avoir même affirmé à la demande de son directeur sportif n'avoir pas reçu la moindre consigne dans ce sens, Hamilton avait été finalement privé de son résultat. Puis, c'est l'équipe tout entière qui avait été disqual